Les secrets du Noyer

Le noyer, arbre parental ou pas ?

Cet arbre majestueux qui apprécie de baigner dans la lumière, est un loup solitaire. Dans le clan des noyers, les racines de tous les arbres de cette grande famille, dont les plus anciens spécimens peuvent vivre jusqu’à 400 ans, secrètent une substance particulière, de l’α-hydro-juglone qui, une fois en contact avec le sol, s’oxyde et se transforme en juglone. Cette substance de la famille des naphtoquinones, empêche toute forme de vie de se développer dans son périmètre, y compris sa propre descendance.

On peut dès lors se demander comment les noix arrivent à germer sans la protection de l’arbre parental ? Elles y arrivent tout simplement grâce à leurs coques dures, qui les protègent mais permettent également aux fruits, lorsqu'ils tombent et atteignent le sol, de rebondir et par la magie de quelques bonds, de s’éloigner de l’influence toxique de leur géniteur. A ce petit jeu de cabrioles, ce sont bien sur les fruits des branches supérieures qui sont avantagés : une fois leur place trouvée, loin de leur créateur, ils se développent et deviennent à leur tour des arbres majestueux.

Conscient de la toxicité de ses composants, le noyer protège donc sa descendance en lui fournissant de quoi "rebondir" à l’heure où il faut quitter le nid. Il l’encourage ainsi à faire face aux difficultés et à prendre sans attendre, en toute autonomie, un nouveau départ dans la vie. Faisant fi du passé et des vieux schémas qui l’empêchent sereinement de se tourner vers l’avenir, il la pousse à bondir tout en la protégeant des mauvaises influences extérieures.

Ces propriétés particulières se retrouvent toutes dans la fleur de Bach Walnut (le Noyer), la fleur des grands changements auxquels nous devons, un jour ou l’autre, faire face : déménagement, changement de travail, puberté, ménopause, divorce, deuil…

D’ailleurs ce n’est pas un hasard si le Docteur BACH surnomma le Noyer le « Briseur de liens ».

Selon la théorie des signatures développée par Paracelse (1493-1541), médecin, philosophe et alchimiste qui s’appuie sur le principe de similitude connu depuis l’antiquité « similia similibus curantur » (« les semblables soignent les semblables »), la noix ressemble à un cerveau, il s’agit donc d’un remède pour la tête !

Plus précisément, selon William Cole, « les noix sont une signature précise de la tête : l’épicarpe, ou écale verte, représente le péricrâne ou la membrane externe du crâne, où poussent les cheveux, et donc le sel fabriqué à base de ces écales est excellent pour les blessures de la tête. La coque ligneuse intérieure, qui a la marque du crâne, et la petite peau jaune qui recouvre les cerneaux sont comme la dure-mère et la pie-mère, les fines couches qui enveloppent le cerveau. Le cerneau ressemble au cerveau et lui est donc très profitable, et il résiste aux poisons, car si le cerneau est broyé, humidifié avec du vin et placé sur la couronne de la tête, il réconforte fortement ». Le Noyer pourra donc, grâce à ses multiples propriétés, aider les personnes atteintes de confusion mentale passagère, en cas d’insomnie consécutive à un changement, les épuisé(e)s, les anxieux ou les agité(e)s qui se sentent bloqué(e)s dans leur mouvement ou qui ont du mal à atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés, du fait d’une charge mentale trop importante…

Le Noyer est également associé aux intestins, ce qui semble tout à fait logique puisque même les Grecs, à leur époque, avaient identifiés le lien intestin-cerveau. C’est pourquoi, selon eux, il était possible de traiter certaines maladies mentales « en purgeant les humeurs du cerveau » agglutinées dans les intestins, à l’aide de laxatifs.

Le Noyer, d’un point de vue biologique et sous la forme de bourgeons, sera donc intéressant en cas de dysbiose, de terrain inflammatoire, de malabsorption, de troubles digestifs bas avec présence de diarrhée (il nettoie et tonifie le côlon et préserve les intestins des toxines)…de troubles cutanés (dans un contexte intestinal), acné, eczéma, psoriasis, dermatose ou dermatite infectée…tout ce qui touche à nos barrières, nos défenses (en particulier l’immunité non spécifique dans un contexte de maladies auto-immunes), notre territoire.

Notons enfin que le Noyer peut être associé à d’autres bourgeons (ou plantes) à la condition de ne pas l’inclure dans un mélange et de le prendre à distance (seul) des autres plantes.

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